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Baby, season change but people don't. + Sirius.

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Sirius O. Black
Sirius O. Black

Sac à puces


Messages : 157


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MessageSujet: Baby, season change but people don't. + Sirius. Baby, season change but people don't. + Sirius. EmptyLun 7 Aoû - 17:19


Sirius O. Black
ft. Ben Barnes
↘ carte d'identité
Je me présente, je me nomme Sirius Orion Black, et j'ai 21 ans. Je viens tout droit de Londres et, dans la vie, je suis infirmier auprès d'enfants malades.. Je suis arrivé ici depuis quelques temps et je m'y plais bien. Je suis hétérosexuel et actuellement célibataire. Je finirais par vous dire que je suis dans le groupe intitulé Topaze. Maintenant, vous en savez un peu plus sur moi.

↘ caractère
☞ Affectueux ☞ Aimant ☞ Agréable ☞ Ambitieux ☞ Amical ☞ Amusant ☞ Astucieux ☞ Attachant ☞ Attentif ☞ Attentionné ☞ Audacieux ☞ Aventureux ☞ Bienveillant ☞ Brillant ☞ Brave ☞ Charismatique ☞ Charmant ☞ Compatissant ☞ Compréhensif ☞ Courageux ☞ Curieux ☞ Déterminé ☞ Digne de confiance ☞ Eloquent ☞ Emphatique ☞ Encourageant ☞ Energétique ☞ Honnête ☞ Imaginatif ☞ Indulgent ☞ Intelligent ☞ Logique ☞ Loyal ☞ Juste ☞ Malin ☞ Mature ☞ Ouvert d'esprit ☞ Persuasif ☞ Protecteur ☞ Prudent ☞ Raisonnable ☞ Rationnel ☞ Réconfortant ☞ Respectueux ☞ Serviable ☞ Sincère ☞ Souriant ☞ Sûr de soi ☞ Sympathique ☞ Tenace ☞ Têtu

☞ Anxieux ☞ Arrogant ☞ Borné ☞ Calculateur ☞ Casse-cou ☞ Compliqué ☞ Entêté ☞ Enigmatique ☞ Impatient ☞ Influençable ☞ Ironique ☞ Impulsif ☞ Méfiant ☞ Obstiné ☞ Orgueilleux ☞ Possessif ☞ Prétentieux ☞ Rebelle ☞ Sarcastique ☞ Secret ☞ Solitaire

↘ racontes moi ton univers
Connaissez vous la légende du garçon qui a survécu ? James et Lily Potter étaient un couple heureux, parents d'un enfant d'un an quand leurs vies basculèrent. Le sorcier le plus maléfique et le plus puissant de tous les temps les tua avant d'essayer de tuer leur fils, Harry. Qui aurait cru que ce petit garçon survivrait au sortilège de mort instantané ? Le destin de cet enfant était scellé. Il serait celui qui vaincrait le seigneur des ténèbres. Le plus grand héros de tous les temps, sans nul doute.
derrière l'écran
Kuroro | SPF
Quel âge as-tu ? 21 ans Comment es-tu arrivé jusqu'à nous ? J'ai participé à sa création ! Comment trouves-tu notre forum ? Bleu ! A quelle fréquence penses-tu nous rendre visite ? Autant que possible ! Un petit mot pour la fin ? Je vous adore déjà tous !
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Sirius O. Black
Sirius O. Black

Sac à puces


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MessageSujet: Re: Baby, season change but people don't. + Sirius. Baby, season change but people don't. + Sirius. EmptyLun 7 Aoû - 17:19

i'm gonna pop your bubble gum heart
Je crois qu’à un moment, j’ai vraiment fini par perdre l’esprit. Seul, assit dans cette prison, à attendre que la mort vienne enfin me chercher. Oui, j’ai perdu l’esprit. Comment aurais-je pu ne pas le perdre ? Le pire, je pense, c’est de se dire qu’on mérite de se faire tuer à petit feu, de perdre petit à petit tout ce qui fait qu’on est qui on est. Je sais, je suis Sirius Black, le grand criminel accusé d’avoir causé la mort de deux de ses meilleurs amis en les dénonçant à Voldemort, et d’avoir tué treize personnes, dont l’une étant également l’un de ses meilleurs amis, alors je ne peux que mériter ce qui m’arrive, n’est-ce pas ? Pourtant, je suis innocent. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, je n’ai jamais été un fidèle de Voldemort, et j’aurai préféré mourir que de trahir Lily et James Potter. Pettigrow, en revanche, et bien que je sois innocent pour ça aussi, je regrette de ne pas l’avoir réellement tué plutôt. Je ne méritais pas d’entrer à Azkaban, mais je mérite chacune des souffrances que j’ai subi. Si je n’ai pas été celui qui a tué mes amis, ni celui qui les a dénoncé pour qu’on les tue, c’est de ma faute s’ils sont morts. C’est de ma faute et uniquement ma faute. J’ai prit la décision qui a tué mes deux meilleurs amis, et qui m’a empêché d’être là pour mon petit frère. Au fond de moi, je sais que lui aussi, il aurait pu éviter la mort si j’avais seulement pu être là…

Je n’ai jamais eu besoin de rien. J’ai grandi dans un famille où j’avais absolument tout ce que je voulais. Mes parents étaient réellement fière d’avoir un parfait petit garçon, en parfaite santé. J’étais le parfait petit Sirius. Mon petit frère, lui, était bien plus chétif et fragile. Regulus avait beau être un enfant aimé, et chouchouté, il n’était pas l’héritier parfait pour mon père. Nous étions deux fils, deux héritiers, deux chances pour mes parents d’avoir des petits enfants, de voir leurs idéaux, et la ligné des Black continuer d’exister encore longtemps. J’ai été stupide, moi aussi. J’ai réellement cru que les moldus étaient inférieur, et qu’ils ne méritaient même pas de respirer le même air que moi. J’ai cru à tous les mensonges que mes parents m’ont raconté. J’y ai cru jusqu’à ce que le destin ouvre mes yeux. Au fond, je sais que si j’ai réussi à ouvrir les yeux, c’est de ma faute si Regulus ne l’a jamais fait. C’est parce que j’ai cru bêtement à ce qu’on m’a dit que Regulus n’a jamais réussi à faire autre chose que d’y croire. J’aimais tant mon petit frère, j’aurai tout fait pour son bien, malheureusement, à l’époque, je pensais que le mieux que je pouvais faire était de lui apprendre que les moldus étaient des monstres, et que leurs enfants n’étaient que des traitres, des sangs impurs, et qu’ils ne méritaient pas d’être des sorciers. Quand j’ai enfin réalisé à quel point mes parents m’avaient mentit, et à quel point je pouvais avoir tord, il était déjà trop tard, le mal était fait.

Mon petit monde parfait dont j’étais l’un des petits princes s’est écroulé le jour où je suis entrée dans le Poudlard Express pour la première fois. Il faut dire la vérité, et James Potter était un véritable idiot. Un véritable petit arrogant prétentieux. C’est peut-être pour ça qu’on est devenu ami. A l’époque, je pense que moi aussi j’étais un petit idiot, et un véritable petit arrogant prétentieux. Ma première année a été une révélation. Petit à petit, j’ai réalisé que j’étais réellement un monstre hideux. Des monstres, c’est ce que mes parents étaient. On prétend être mieux, on prétend que les moldus ne valent rien, on prétend qu’ils veulent seulement nous faire du mal, on prétend qu’ils faut les neutraliser avant qu’ils ne le fassent avec les sorciers, mais qui est-on pour prendre ça ? J’ai essayé de me convaincre que mes parents disaient la vérité. J’ai essayé de me convaincre qu’ils avaient seulement besoin de voir la réalité pour ouvrir les yeux sur notre monde. Seulement, au moment où j’ai franchi la porte du train et que mon pied à toucher le quai de gare, j’ai comprit. L’écharpe rouge et or était déjà un crime aux yeux de mon père. J’ai renoncé à leur parler de ce que j’avais apprit. J’ai renoncé à leur dire que les moldus n’étaient pas les monstres mais qu’on l’avait été nous. Il était déjà bien trop tard pour essayer de leur faire changer d’avis. J’étais terrorisé. J’avais peur d’admettre ce que je pensais. J’ai fait semblant. J’ai commencé à faire semblant. La seule personne à qui j’ai parlé de ma vie à Poudlard, c’était Regulus.

Mon père a fini par apprendre ce que j’avais dit. J’ai comprit à ce moment là que je ne pourrai jamais être qui je veux tant que je vivrai avec mes parents. Pourtant, j’ai continué d’envoyer des lettres à Regulus, j’ai continué de lui raconte mes aventures malgré que ses réponses se faisaient de moins en moins fréquentes. Chaque semaine, j’attendais avec impatience d’avoir une lettre de mon petit frère, et même quand il n’y avait pas de réponses, je lui en renvoyais. J’ai fini par réaliser que j’avais peut-être perdu mon petit frère, et que si mon père était au courant de tous ce que je faisais, c’était certainement parce qu’il interceptait et lisait mes lettres ou que Regulus lui donnait. James m’a énormément soutenu. D’ailleurs, il n’était pas le seul. Remus Lupin aussi. Remus… Nous étions un petit groupe de quatre. Inséparable, toujours là les un pour les autres. Du moins, c’est ce qu’on pensait. James était notre leader, Remus la tête pensante, Peter le petit fragile, et moi… Et bien j’étais celui qui n’a sa place que parce que tous le monde l’apprécie et qu’il a une réputation qui lui permet d’être populaire, de ce qu’on disait. Je dois admettre que je ne suis pas sûr de mon rôle dans le groupe, je crois qu’en faite, j’étais juste le gars qui avait besoin d’une famille, d’une vraie famille. J’aurai tant aimé que Regulus nous rejoigne, qu’il fasse partit de notre petit groupe… J’ai tant parlé de lui à mes amis, j’ai tant fait pour qu’ils l’acceptent malgré qu’il puisse avoir des pensées archaïques… Seulement à mon retour de Poudlard, mon petit frère n’était plus le même. Mon père avait abandonné l’idée que je sois son digne héritier. Regulus était maintenant le petit garçon parfait alors que j’étais un échec total, et l’attitude de mon frère avait suffit à me le faire comprendre. Je vivais un véritable cauchemar.

Chaque soir, je priais intérieurement pour que mon frère me rejoigne à Gryffondor. Je voulais essayer de le sauver de ce monde. Je crois que c’est à ce moment là que j’ai prit la décision de partir de chez moi, seulement, il m’était encore impossible de le faire sans Regulus. Il fallait qu’on parte, tous les deux. On devait véritablement fuir cette famille. Il fallait qu’on vive dans un meilleur environnement, loin de tous ça. Il faut croire que j’étais destiné à ne pas avoir de chance dans la vie puisque mon petit frère fut envoyé à Serpentard, loin de moi. Je pense que si les choses avaient été différentes avec Regulus, je n’aurai peut-être pas été si proche de Remus. Ma troisième année fut affreusement difficile. Chaque fois que j’essayais de me rapprocher de mon frère, il me traitait encore pire qu’il aurait traité un né-moldu. Peut-être est-ce pour ça que ça a été aussi facile de se rapprocher d’un ami qui avait besoin d’autant de soutient que j’en avais besoin, peut-être même un peu plus. Liés par la solitude, nous nous sommes énormément soutenu jusqu’à ce qu’on apprenne qu’il était possible de faire encore plus pour Remus. Ainsi, nous prirent ensemble la décision de devenir des animagii malgré les protestations de notre ami. Le processus fut long. Incroyablement long. Plus d’une fois, nous avons échoué. Il nous fallut une année entière pour réussir à maîtriser totalement la préparation à la transformation. La plus part des gens pensent que c’est très simple de devenir un animagus. C’est faux. La douleur que j’ai éprouvé lors de ma première transformation fut si atroce, si horrible, que je faillis me faire la promesse de ne plus jamais recommencer. Le plus ironique dans tous ça, c’est que ma transformation est celle d’un chien noir. Pour quelqu’un qui a une vie de chien, c’est assez marrant non ?

Ma vie a prit une tournure fatale lors de ma cinquième année. A l’époque, je venais d’arrêter d’essayer de renouer des liens avec mon frère. Chez moi, les choses n’allaient que de pire en pire. Ma mère ne cessait de me dire à quel point j’étais le pire des enfants. Il ne me restait plus rien, plus personne. Le seul moment où je me sentais être quelqu’un, c’était avec mes amis. James, Remus et Peter étaient ma seule et unique famille. La seule chose qu’il me restait. Soudainement, ils sont devenus ma priorité. Qu’importait de sortir en pleine nuit et de risquer ma vie pour accompagner Remus dans ses moments difficiles, qu’importait de prendre tous les risques pour rester un maraudeurs, et qu’importait de blesser quelqu’un seulement pour que James continue de me considérer comme un frère… C’est à ce moment là que j’ai fait la pire erreur de ma vie. J’ai participé à détruire celle de Severus Rogue. A l’époque, il était trop proche de Lily Evans, la fille dont James était amoureux. Il nous en a pas fallu beaucoup plus pour faire de lui la personne la plus détester de l’école. J’aimerai pouvoir te dire à quel point je regrette, Severus, et à quel point j’aimerai revenir en arrière, et tendre la main à la place de te jeter des pierres… Tu sais, peut-être que nous étions plus proche que nous le pensions et que si j’avais été moins stupide, nous aurions pu être ami. C’est avec toi que ma descente aux enfers à commencer Severus. Je l’admets, j’étais prêt à tous pour rester dans la lumière, et c’était une façon de l’être. J’avais tant besoin de cette considération, et de sentir qu’il y avait peut-être une personne qui finirait par m’aimer. Ma sixième année n’a été que l’apogée de ma prétention et mon arrogance. Je ne peux vous dire une seule chose que j’ai bien faite. Certes, j’étais l’un des meilleurs, malgré que je n’ai jamais vraiment travaillé pour réussir mais est-ce que ça fait de moi quelqu’un de bien pour autant ? Je ne pense pas que je l’ai été.

J’ai sombré. L’été avant ma septième année à Poudlard, j’ai sombré. J’ai cru me noyer. J’ai cru que c’était fini, que je n’avais plus qu’à mourir tant les choses n’aillent plus du tout. Je suis arrivé chez James, un soir, trempé, tremblant, et perdu. Je savais même pas quoi faire, j’étais seulement paniqué. Je savais que plus jamais je pourrai retourner chez moi, je savais que j’avais imposé une rupture définitive avec ma famille, et que je pourrai plus faire marche arrière. James a été mon héros. Il m’a sauvé à un moment de ma vie où j’avais besoin d’un héros. Il m’a aidé, il m’a permit d’avoir un toit, et de quoi manger, et pour ça, je lui étais si reconnaissant que j’aurai pas hésité à me sacrifier. Pourtant, c’était qu’une façade. Au fond, je n’allais pas bien. Il y avait un gouffre au fond de moi que rien ne pouvait plus combler. Et se gouffre, c’est toi qui l’a comblé, Peyton. La première personne que j’ai connu qui m’a peut-être aimé encore plus que je l’ai aimé. Tu sais, nous n’avons pas vécu beaucoup d’instant ensemble, mais ceux que nous avons vécu furent les moments les plus précieux de ma vie. Tu étais ma bouée, Peyton, mon souffle d’air frais, ce qui me permettait de tenir. Même quand les choses n’allaient plus dans avec mes amis, tu étais là, et ça me suffisait à être heureux. Je t’ai aimé, Peyton, je t’ai sincèrement aimé. J’aurai voulu te dire avant à quel point tu comptais, mais je n’ai jamais réussi. Je voulais tant te protéger que je n’ai pas réaliser à quel point je t’avais fait du mal en t’éloignant. Mon combat était juste, mon combat était digne, mon combat méritait qu’on se batte. Seulement, il a commencé trop tard.

A l’époque, nous étions comme les mousquetaires, perdus dans nos idéaux et prêt à tous pour les défendre. Je pense que nous nous étions pas rendu compte à quel point nous n’aurions jamais du nous engager dans cette guerre. Nous étions, à l’époque, bien trop jeune, bien trop fragile pour ça. Et puis tu as été prit pour cible, James. Toi, ta femme, et ton adorable petit garçon. Vous qui étiez l’incarnation du bien vous avez été pourchassé par celle du mal. Je n’ai pas les mots pour te dire à quel point je regrette. Tu étais mon frère, mon meilleur ami, et quelque part, je t’ai abandonné. Tu sais, je n’ai jamais voulu ça, je ne t’ai jamais trahit, j’aurai préféré mourrir que de te trahir mais j’avais peur. J’avais peur qu’en voulant trop te protéger, je finisse par causer ta perte. Nous étions si proche qu’il était évident que tu ne ferais confiance à moi seul pour garder ton secret le plus précieux. J’avais peur qu’en me tuant, on découvre là où vous vous cachiez. J’avais peur que ma mort entraine la tienne et que je ne sois plus là pour t’aider. Si seulement j’avais comprit pourquoi les mousquetaires ne sont que trois, jamais je t’aurai dit de faire confiance à Peter. Jamais je n’aurai du faire confiance à Peter. Aussi vite qu’il a apprit ton secret, il est partit le répéter à Voldemort. C’est de ma faute, James, et je le sais. C’est de ma faute, et crois moi, pas une seule fois je n’ai cessé de regretter mon erreur, et de te pleurer. Tu sais, on a pensé que tu m’avais fait gardien du secret. On m’a accusé de vous avoir trahit. Ce soir là, j’ai juste eu le temps de confier Harry à Hagrid avant de fuir. Fuir… Non, c’est pas vraiment ça, je n’ai pas fuit. Je me suis lancé à la poursuite de Peter. Et quand je l’ai retrouvé, ce lâche a fait tout une mise en scène pour faire croire à sa mort. James, il a fait croire que je l’avais tué, lui, et douze moldus qui passaient par là. Il nous a trahit, James.

Ce n’est pas Azkaban qui m’a brisé. La prison, les souffrances, les châtiments… Je me disais que même si j’étais pas le criminel qu’on disait que j’étais, je méritais tous ça. La mort de James et Lily m’avait poussé au fond d’un gouffre sans fin, mais ce qui m’a vraiment détruit, c’est d’apprendre que mon petit frère était mort. Tu sais, quand tu es mort, Regulus, je le suis peut-être aussi un peu. J’ai perdu l’esprit. J’ai perdu pied. J’avais plus rien. Je voulais mourrir. Je voulais seulement mourir. Je n’avais absolument aucun but. J’ai alors réalisé ton combat, Regulus. J’ai comprit que pendant tous ce temps, tu n’avais pas arrêté de m’aimer ou de m’admirer, mais que tu pouvais pas être comme moi. J’ai comprit que tu pensais pas comme nos parents, j’ai comprit que tu as du faire encore plus d’effort que j’en avais jamais fait, et surtout que si j’avais pensé à t’emmener avec moi, tu ne serais jamais mort. Je me serai laissé mourir si je n’avais pas apprit qu’une rumeur disait que la résurrection de Voldemort approchait. Harry était encore en vie. Il était encore en vie, et maintenant à Poudlard. Soudainement, une peur panique me prit. Harry était en danger. Il était en danger, et je devais à James de me sacrifier pour sauver son fils s’il risquait sa vie. Il faut dire que pour une prison sous haute garde dont personne ne peut espérer ressortir une fois qu’il y pénétrer, c’était facile de s’en échapper. Si j’avais su que tu serais aussi là, Remus, j’aurai peut-être prit le temps de t’avertir. Je savais qu’au fond de toi, tu savais très bien que je n’étais pas capable de tant d’atrocité. Avec le recul, nous aurions du tuer Peter, ce soir là. Nous aurions évité tant de mort… Si seulement Harry n’avait pas été là..

Les deux dernières années de ma vie, je les ai passé à me cacher, et attendre. Je ne pouvais rien faire d’autre que de me cacher et attendre. Au moins, je pouvais fournir un endroit sûr aux autres membres de l’ordre en les accueillant chez moi, et garder un oeil sur Harry en lui parlant de temps à autres. J’aurai aimé pouvoir voir le monde de nouveau, revoir Peyton, refaire ma vie… Ne t’en fais pas Harry, je ne t’en veux pas pour ma mort, tu as essayé de me protéger, mais ce n’était pas à toi de le faire. C’était à moi de veiller sur toi. J’espère que tu ne m’en veux pas de t’avoir abandonné aussitôt. Au moins, tu as pu vivre grâce à mon sacrifice, et c’est la seule chose qui compte, non ? Et puis un jour, je me suis réveillé ici, sans vraiment comprendre. Au début, je n’avais aucun souvenir de ma vie d’avant. Je me souvenais seulement de mon nom. Petit à petit, des flashs sont revenus, et très vite, je me suis souvenu de tous, de mes premiers jusqu’à mes derniers mots. Je ne sais pas vraiment pourquoi ni comment je suis arrivé ici, mais au moins, j’ai peut-être une chance de revenir en arrière. Je suis bien plus jeune que lorsque je suis mort, il n’est donc peut-être pas encore trop tard pour ne plus faire les mêmes erreurs… Enfin, si mes frères sont également ici…
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