Stiles Stilinski | Dylan O'brien (m, libre)

Allongée sur le lit, mes yeux s’ouvraient brusquement. Fixant le plafond, une large marque d’humidité lui donnait une couleur marron inhabituelle. En me redressant, je m’apercevais que rien autour de moi ne l’était. Devant les murs vides et grisonnants, mes sourcils se fronçant tant dis que mes doigts se resserraient sur mes couvertures qui me semblaient étonnement fines. Baissant mon regard vers ces dernières je m’apercevais qu’elle n’avait rien de semblables à celle de mon lit. « Lydia. », un souffle, un murmure voilà à quoi ça avait ressemblé et pourtant, j’avais compris que mon nom venait d’être prononcé. Assise au bord du lit, je scrutais les lieux à la recherche d’une porte, un visage, quelque chose qui me mettrait sur la voie, en vain. J’ai fini par me lever, m’avançant jusqu’à la partie la plus sombre de la pièce. Une immense vitre s’offrait alors à moi. Déposant l’une de mes mains contre, je m’apercevais très vite qu’elle ressemblait à celle à laquelle Meredith m’avait confrontée lorsqu’elle essayait de m’apprendre à me servir de mon cri. Mais alors que mon regard se perdait dans le vide, la voix de toute alors résonnait à nouveau dans la pièce, puis, à nouveau et ce plusieurs fois d’affiler tandis que ma tête commençait à tourner et ma vue se troubler. En me retournant, j’ai entrevu une silhouette féminine pointant vers moi un objet dont le bout réfléchissait la lumière. « Allison, c’est toi ? », demandais-je tellement habituée à la voir dans mes songes. Finalement, à nouveau les voix dans ma tête se mettait à m’appeler me donnant l’impression que mon crâne allait explosée. Les mains sur les temps, j’ai collé mon dos à la plaque de verre derrière moi avant de me laisser glisser jusqu'à sol. « Je ne comprends pas. Qu’est-ce que ça veut dire ? Je ne vous comprends pas. », répétais-je inlassablement. Un bruit sourd se fit alors entendre, la vitre derrière moi venait de se briser, sans doute mon amie l’avait-elle fait exploser à l’aide d’une de ses flèches. Le souffle court, j’entendais ses pas se rapprocher de moi. Je n’osais pas bouger, elle semblait toujours tellement en colère contre moi à chaque fois. Mais alors que je m’attendais à ce que celle-ci s’en prenne à moi, une main apaisante est venue se posé sur mon épaule avant de m’aider à mes relever. Les mains toujours sur les temps et les yeux bien fermés, ses bras sont venus s’enrouler autour de moi et sa main se glisser dans mes cheveux. Ce n’est que lorsque mes yeux se sont ouverts que j’ai découvert une chemise à carreau qui ne pouvait pas me tromper. « Stiles. Stiles Allison, il se passe quelque chose avec Allison. », expliquais-je à mon ami alors que celui-ci resserrait son étreinte comme pour me calmer d’avantage. J’essayais de le prévenir et pourtant il ne semblait pas m’entendre. Mes lèvres pinçaient entre elles, tandis que mon cœur frappait ma poitrine à grand coup sous la crainte de ce que je venais de vivre. Le menton posé sur son épaule, la silhouette d’Allison apparaissait à nouveau devant moi, arc prêt à tirer. Prise de panique, j’ai tenté de me défaire des bras de Stiles. « Stiles ! », laissais-je agité voyant bien que mon amie allait tirer. Le visage de Stiles s’approchait alors de mon visage. « Lydia, crit. Maintenant. », m’ordonnait-il avec fermeté sans me lâcher pour autant. Je me suis alors exécutée faisant ainsi disparaitre tout ce qui m’entourait. Lorsque mes yeux se sont ouverts, je découvrais à nouveau ma chambre, mon cauchemar était enfin terminé. Devais-je y voir un risque pour la vie de Stiles ou plutôt un signe qu’il était la clé de certaine chose, peut-être avait-il les réponses au sujet d’Allison. Une chose était sûr, Deaton avait raison, quelque chose nous liait lui et moi, il était un peu comme un ange gardien pour moi …

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