Stop ! Je vous arrête ! | Link

Stop ! Je vous arrête !

feat. link & mabel

Longue et dure réalité de la vie. Rien n'allait dans mon sens depuis cette soudaine arrivée à Imaginarium. Rien était très clair ici. Les habitants étaient loin d'être normaux et tous possédaient une certaine particularité. Du plus banal au plus complexe des êtres humains, on trouvait de tout dans cette ville, ce qui pouvait être assez particulier quand on y pense. Enfin, peut être pas pour moi. J'étais habituée aux choses étranges, à des personnages particuliers et aux contes et légendes qui s'avéraient réelles. Gravity Falls, la ville dont je venais, enfin pas exactement, c'était la ville de oncle Stan, là où j'ai passé mes vacances, mais passons, était remplie de mystères et de montres. On pouvait y croiser des gnomes, des licornes, des êtres triangulaires bizarroïdes et j'en passe. Des choses dont certains habitants d'Imaginarium n'auraient jamais pensé ou imaginé leur existence. Ils auraient continué à rêver de ses êtres mythiques sans savoir que, dans certains mondes, ces derniers existaient bel et bien.

Mais revenons à cette longue et dure réalité de la vie. Les affaires sont les affaires, mais rien ne fonctionnaient. La plupart de mes missions se soldaient par un échec. Comme le petit Sirius qui n'avait absolument rien demandé et dont j'avais fracassé la porte d'entrée. J'espérais que ce genre d'erreur ne s'apprendraient jamais, sinon, je pouvais mettre la clé sous la porte et Dipper m'accuserait d'avoir gâché son nouveau job. Il fallait que je me rattrape. Alors, j'arpentais la ville en espérant trouver un mystère à résoudre. Je voulais me rendre utile, je voulais réussir quelque chose au moins une fois dans cette foutue nouvelle vie. Je ne supporterais pas un nouvel échec. C'était impensable, quelque chose dont je ne pouvais me résoudre. Il fallait que je réussisse coûte que coûte, c'était une question de vie ou de mort. C'était une question de survie pour Pines Agency.

Alors, quoi de mieux pour relancer les affaires que de se promener dans le plus grand centre commercial de la ville, Emporium. J'avais des personnes à retrouver et ce pouvait être ici que j'aurais la chance de les croiser. Comme on le dit souvent, qui ne tente rien n'a rien. Je demandais à des passants s'ils n'avaient pas remarqué quelques individus que je recherchais. Je continuais mes recherches tout en vérifiant les notes prises dans un calepin et en ajoutant certaines supplémentaires. Sans faire attention, je bousculais quelqu'un. Lorsque je me retournais pour lui présenter mes excuses, je reconnu très vite ce jeune homme. Quelques personnes m'avaient parlé de cet inconnu. Il avait accompli divers méfaits et cette fois, je le tenais la main dans le sac. Je m'approchais de l'individu avant de lui saisir ses poignets que je lui mettais dans le dos. « Vous ! Vous êtes en état d'arrestations pour divers méfaits. N'essayez pas de me résister, je suis très forte. » Intimidation. Quoi de mieux pour arrêter un criminel ?

Stop ! Je vous arrête !

J'avoue qu'à l'arrivée dans cette ville - et à la découverte de sa véritable nature - , j'avais plutôt bon espoir de faire bonne et nouvelle vie. Espérant même la rencontre de vieux comme de nouveaux amis. Tout comme j'avais pu la retrouver elle, les choses semblaient partagés lorsque je rencontrais des personnes de plus tel que ce Pan. C'est donc toujours avec les types de son genre que je devrais m’accommoder de cette vie. Nul part, comme partout ailleurs, rien n'échappait semble-t-il à la dure réalité de la vie. Réalité que je pouvais tout de même remercier, pour de nouveau avoir entrepris de croiser nos routes à elle et moi. Je ne pouvais pas encore réellement me plaindre de ma situation. Même si je subissais toujours et encore la présence d'âmes aussi mauvaises qu'agaçantes, d'autres gens superbes commençaient à m'entourer.

C'est empli de ces idées-là que je me marchais donc silencieux, au sein de ce que l'on nommait comme un « centre commercial ». Je crois que j'arrivais à peu près à comprendre le terme, même s'il n'y avait pas de lieu avec de tel nom donné en Hyrule. Ceci me faisait plus penser à la place du marché du bourg d'Hyrule, par son agitation, comme son ambiance, bien qu'un peu moins imprégné de cette atmosphère festive.Venir en ce lieu fut tout autant par envie de découverte que simple envie. Prendre l'air, tout comme pour toujours mieux se familiariser avec cette nouvelle ville étaient sûrement les principales raisons qui m'amenaient ici. A si près qu'il me fallait aussi des œufs, d'ailleurs déjà achetés et entreposés dans un sachet que je tenais de ma main gauche, gardant l'autre dans la poche de mon pantalon. Mine de rien, je commençais à prendre réellement mes aises ici.

Du moins, c'est l'idée que je commençais à peine à me faire en continuant à rêvasser, pour être brutalement tiré de mes songes. J'avais décidément heurté quelque chose d'aussi ailleurs que moi aujourd'hui. Et ce fut sans aucun doute un contact humain, qui me fit d'ailleurs retourner vers celui-ci l'expression surprise. « Excusez... » débutais-je en remarquant que j'avais affaire là à une jeune femme, bien que mon cran d'arrêt fut plus marqué par la mine qu'elle me jeta, pour venir alors se diriger vers moi. « … moi ?.. » finissais-je avant de subir dans l'incompréhension la plus totale le reste du déroulement. Mes poignets furent attrapés, en même temps qu'elle fut passée derrière-moi, je me retrouvais mains liés dans mon dos, je ne pus qu'être obligé de laisser mon sachet tomber par terre. J'étais... en état d'arrestation ? « Hum... Vous devez faire erreur sur la personne... » débutais-je pour prendre ma défense, il n'était pas question de me laisser être mis en cellule, bien que je voulais encore pouvoir éviter l'usage de la violence. Décidément, les journées devenaient de plus en plus mouvementés...  

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feat. link & mabel

Je n'aurais jamais cru que je pourrais réellement intervenir dans un lieu public comme Emporium. Ce grand centre commercial devait avoir son lot d'aventures. Et, en cette journée, c'était moi qui écrivait la nouvelle. Qui aurait cru que je tenterais d'arrêter un homme dont j'avais assez souvent entendu parlé. Enfin, souvent était un bien grand mot. Disons que j'avais entendu quelques bruits de couloirs avec un homme qui ressemblait presque trait pour trait. J'avais la certitude d'arrêter la bonne personne, que j'étais, pour la toute première fois sur la bonne voie. J'étais fière d'avoir arrêté quelqu'un que je n'aurais jamais espéré croiser. J'étais fière de ma prise et je ne comptais pas la lâcher comme ça. Je n'aurais jamais réellement pu penser que j'attraperais quelqu'un que l'on pourrait penser comme une ombre dans Emporium. Comme quoi, même si on est loin de s'en douter, tout est possible ! Il faut vraiment pouvoir tout imaginer dans Imaginarium !

J'étais venue dans le centre commercial dans le but que quelqu'un ai besoin d'aide. J'étais presque venue sans objectifs, sans grandes attentions de réussites. Presque comme si j'étais venue pour tuer le temps, car le temps, j'en avais à tuer ! Comparer à Gravity Falls, Imaginarium était une ville pleine d'ennuis et sans le moindre rebondissement. On s'ennuyait ici comme des rats morts. Cette ville n'avait aucun centre d'intérêt à par la vie quotidienne d'un habitant lambda. Il n'y avait aucune chasse aux monstres, aucun triangle voulant prendre le contrôle des dimensions, … Bref, rien de très distrayant en soi. Tout ce qu'on pouvait faire, c'était attendre que les choses se passent, vivre au jour le jour et attendre. Mais qu'est ce qu'on attendait au juste ? Nous ne savions pas où nous nous trouvions et, pourtant, il fallait s'habituer à la vie quotidienne de se monde sans rien dire. Les animaux étaient devenus des êtres humains, ainsi que les diverses créatures mythiques comme les licornes. Je n'avais encore jamais vu de personne avec une corne sur la tête d'ailleurs. Quoi qu'il en soit, cette ville était pour moi d'un ennui.

Enfin, ça, c'était avant ma prise du jour. J'étais tellement fière de moi que je me voyais déjà le ramener triomphante à la police alors que je leur dirais que j'avais coincé à moi seule le fauteur de trouble. Je me voyais déjà le mettre derrière les barreaux et, ensuite, on me remettrait une médaille pour me remercier de mon courage. Oh oui, j'en rêvais et j'espérais réellement que tout ça arrive. Cependant, il ne se montrait pas trop coopératif. Bien au contraire, il avait même le culot de me dire que je me trompais sur la personne. « Les criminels disent toujours ce genre de chose. Et je sais très bien que vous n'êtes pas le genre de personne à ne rien faire. J'ai déjà entendu parlé de vôtre cas. Je sais très bien que c'est vous. Et, je dois avoué que, pour quelqu'un que l'on compare à une ombre, vous êtes assez voyant ! » Je fis mine de réfléchir. Non, je ne pouvais pas me tromper. Il avait juste baissé ça garde, voilà. Cet individu avait juste commis une légère erreur de parcours et je l'avais attrapé ! « Maintenant, si vous voulez bien me suivre sans faire d'histoire ! » J'étais vraiment sérieuse, et je ne risquais pas de changer d'avis. Cet homme allait me suivre jusqu'au poste.