Qu'est ce qui se passe? (pv Sirius)

Que cette douleur cesse, ça fait tellement mal pourquoi? Je ne comprend pas. Je me sens tomber mon corps mais longtemps avant d'atteindre le plancher de la maison. Le plancher? Non pourquoi je sens de l'herbe. La douleur à mon front est toujours là mais un peu moins présente. J'ouvre les yeux je retire mes mains de ma cicatrice. Je peux voir du sang. Je regarde autour de moi. Je ne comprend pas où je suis qu'est ce qu'il c'est passé. Pourquoi je saigne. Je sens ma baguette dans ma poche. J'essaie de me redresser ma tête tourne mais je dois comprendre. J'arrive tant bien que mal à me mettre sur mes deux jambes. Je m'adosse à un banc en marmonnant

"Bon sang qu'est ce qui se passe...Comment j'ai atterri ici?"

Et surtout pourquoi je saigne sur mon front là où jadis la cicatrice était. Voldemort est mort détruit ça ne devrait plus se passer. Inquiet, titubant comme quelqu'un qui aurait bu plusieurs verres je chancèle à travers ce qui pourrait être un parc. Et pourquoi on dirait que nous sommes à la tomber de la nuit? Soudain je sens une présence étrange. Je me retourne vers un buisson. Je marmonne

"Se n'est rien un chien certainement"

 

Qu'est-ce qui ce passe ?

Les journées à l’hôpital devenait de plus en plus longue à mesure que les jours passaient. Sirius avait l’impression de ne plus vivre que pour faire des aller-retour entre chez lui et l’hôpital depuis une semaine à cause du manque de personnelle. Il avait enchainé une semaine sans jour de repos avec des horaires bien plus long que la moyenne. Il faut dire que, comme par hasard, certains collègues sont malades pendant les vacances d’été, quand ils savent pertinemment que d’autres sont en congés. Enfin, il ne dirait rien, il aimait son travail, et de rester plus ne le déranger pas tant que ça bien qu’il commence sérieusement à en ressentir les effets. Après tous, on ne peut pas travailler autant sans finir épuiser. Aussi, le jeune homme avait fini son service à vingt heures et était ravit d’enfin pouvoir retrouver la route vers chez lui avant de se rappeler qu’il devait encore passer déposer une lettre d’un de ses patients dans la boite aux lettres de ses parents. Il avait prit de la poster pour lui, seulement, il était trop tard pour passer à la poste, et il n’aurait certainement pas le temps le lendemain alors… Sirius était sur le chemin du retour quand il traversa le parc municipal, et entendit comme un bruit sourd.

Intrigué, le jeune homme se dirigea dans la direction du bruit pour croiser un homme un peu plus âgé qui n’avait réellement pas l’air d’aller bien. Il semblait blesser au front, et totalement désorienté. Sirius s’approcha de façon à ce qu’on puisse bien le voir, pour ne surtout pas surprendre l’homme et le faire s’affoler. « Bonsoir monsieur, tout va bien ? Vous avez besoin d’aide ? » Sirius s’approcha un peu plus pour venir jusque devant l’homme. Une blessure était effectivement présente sur le visage de cet homme, mais le plus déroutant était la cicatrice qu’on voyait à peine, en forme d’éclair, à la base de sa blessure. Sans vraiment réfléchir, Sirius attrapa un mouchoir dans sa poche et le tendit, cette presque sur de l’identité de la personne face à lui. « Harry Potter ? Qu’est-ce qui a bien pu t’arriver pour que tu sois dans cet état ! » Inquiet, Sirius en oublia presque qu’il avait une bonne quinzaine d’année de moins que la dernière fois qu’il avait croisé son filleule, et qu’il ne ressemblait plus du tout à cet homme au teint pâle et aux airs de zombie qu’il avait été quand il était sortit de la prison jusqu’à la fin de sa vie.

 

Qu'est-ce qui ce passe ?

De tout évidence, c’était bel et bien Harry Potter devant lui. Pourtant, Sirius le reconnaissait à peine. La cicatrice sur le front du jeune homme et les yeux bleus de Lily sont les seuls choses que le jeune homme semblait encore reconnaitre. Depuis le temps qu’il ne l’avait pas vu, Harry avait sans doute maintenant sa petite vie de famille, ses enfants, son boulot… Quelque part, Sirius était heureux de voir Harry bien que l’inquiétude dominait actuellement les sentiments du jeune homme. Si son filleul était là, et aussi vieux, c’était qu’il avait réussi à survivre à la guerre contre Voldemort. Il avait survécu. Comment ne pas se réjouir d’une pareille nouvelle ? Alors que Sirius fouillait dans ses poches pour s’assurer qu’il n’avait pas un pansement, ou un bandage qui restait de son service à l’hôpital et qu’il aurait oublié de reposer, Harry prononça se nom. ‘Voldemort’. Le jeune homme se figea net. « Voldemort ? Harry, si tu es là, c’est que Voldemort n’existe plus, tu n’as pas à le craindre. Cet être, si on peut encore dire qu’il en est un, n’est pas ici. » Le jeune essaya de se faire le plus rassurant possible, mais en parlant d’un mage qui a tué ou causé la mort de presque toutes ses connaissances, il était difficile d’être très serein.

Seulement, ce fut le reste qui rendit Sirius encore bien plus perplexe qu’il ne l’aurait cru. Sa cicatrice aurait réapparu ? Un cauchemar ? Une ressemblance avec Sirius ? Le jeune homme regarda son filleul avec inquiétude. «  Ta cicatrice avait disparu ? Je t’avoue que je ne comprends pas pourquoi elle saigne, surtout qu’elle n’a jamais saigné avant…. » Il avait apprit avec le temps qu’une blessure causée par la magie laisse des traces, et que ces traces ne disparaissent jamais. Peu importe combien le temps passe, et combien de sortilège on peut essayé d’utiliser pour les faire disparaitre, ce genre de choses reste inscrit à jamais sur le corps de la victime. C’est triste à dire, mais cette cicatrice, qui était le rappel de la mort des parents d’Harry et de toutes les souffrances qu’il avait pu vivre, était à jamais graver sur son front. Sirius ne pouvait qu’imaginer la douleur qu’Harry devait ressentir chaque fois qu’il croisait son reflet dans un miroir et voyait cet éclair sur son front. Seulement, tout ça était fini maintenant. Il n’avait plus à s’inquiéter de rien. Lily et James étaient même de retour parmi les vivants, à même titre que Sirius. Harry pouvait enfin avoir la vie qu’il n’avait jamais eu la chance de connaitre.

Et puis Harry lui demanda s’il était sorcier, en le vouvoyant. Cette fois, il en était sur. Ce jeune homme était complètement perdu et ne savait plus du tout où il était, ce qu’il faisait là, ou encore qui pouvait bien être les habitants de cet endroit. « Je m’appelle Sirius Black, m’aurais-tu déjà oublié ? J’ai si peu marqué ta vie, jeune homme, pour que tu ne te souviens plus du visage du grand Sirius Black ? » Sirius tenta une petite pointe d’humour pour détendre l’atmosphère en sortant une bande qu’il avait encore dans sa poche accompagner d’une compresse. Ce n’était pas des grands soins, mais au moins, ça ferait l’affaire. D’autant plus qu’il n’avait pas sa baguette pour essayer de le guérir par magie. La règlementation de l’hôpital était très stricte là dessus. La magie et toute autre forme de choses fantastiques étaient interdite dans l’enceinte de l’hôpital. Il y avait des endroits spécialisés pour ça. « Harry, écoutes, je sais, ça doit te paraitre irréaliste, et les premiers jours seront très difficile à comprendre pour toi, mais ici, tu es bel et bien Harry Potter, et je suis bel et bien Sirius Black en chair et os. Pourtant, ça ne veut pas dire que tu es mort. Je crois que cet endroit, c’est une deuxième chance. Une chance de vivre heureux avec tes parents, pour toi. »